L'ombre de la chaise... vide

Mécanique ondulatoire, chaise vide et inversement


Aller vers les fossés pour observer un vol à 4 ailes, des oiseaux à ramures, des papillons, peut-être une libellule. Un ballet mécanique, modèle chauve-souris ou planeur en feuilles mortes.
Mais pour saisir l'air, il faut étudier l'eau et ses tourbillons, le sol et ses occupants.
Au sol justement, un géant sculpté dans une motte de terre, inachevé, les yeux vides, c'est une formule spéciale qui l'anime puis le tue, il est fait de tissus variés, avec 2 boulons dans le cou, c'est la foudre qui le réveille, il court comme un fou le long des routes, un somnambule magnétique. Tournez machines !
Machine infinie, connexion, variation, expansion, piqûre, flux et reflux. Le monde est beau et rond, il tourne comme le décor d'un théâtre équipé d'une bonne mécanique, à gauche entrent les dieux des bois et des campagnes, à droite les divinités de la mer, au-dessus en dessous les ombres et les furies.
L'œil capte ce qu'il lui est donné de capter, comme la chambre noire où les rayons traversent, se croisent et impriment sur le mur opposé une image renversée du monde.
Machine célibataire ! connexion, variation, routes secrètes et liens cachés, le monde est bien plus que la somme de ses parties. Loin des nids de vipères, La chaise vide, comme le monde, est une machine à rêver.


  1. Imane
    Samedi 08/12/2007 à 12:34